Constatant l’importance croissante des problématiques liées à l’étalement urbain, et la tendance en parallèle à l’assouplissement de certaines règles urbanistiques permettant de construire davantage en hauteur dans les grandes villes, la mise au point d’un procédé technique de surélévation utilisant des structures légères, en association avec une entreprise de fabrication de charpentes métalliques, ouvre de nouvelles opportunités pour imaginer les villes de demain.

Le premier cas d’étude concerne un immeuble de logements anciens situé dans un quartier typiquement haussmannien, en limite du Xème et du XIème arrondissement de Paris. Sur cet édifice minéral à la toiture en zinc, l’extension est conçue selon une volumétrie simple, inspirée des héberges des constructions avoisinantes et du gabarit autorisé. Ce parti permet de privilégier son insertion dans l’environnement, tout en maximisant la surface de plancher exploitable. Le bâtiment, qui comportait à l’origine 3 niveaux, en compte 7 après surélévation (dont 2 sont sous combles), soit un total de 4 étages ajoutés.

Les grandes fenêtres verticales en bois encadrées d’aluminium, qui deviennent des chiens-assis aux niveaux attiques, font quant-à-elles écho au langage caractéristique de l’architecture parisienne. Enfin, le bardage en cassettes aluminium de l’ensemble transcrit une écriture sobre et contemporaine, qui assume clairement le contraste avec l’existant et renvoie à l’emploi de la structure métallique mise en place.